Aujourd’hui dans Affaires sensibles, la naissance d’une petite molécule qui fait grand bruit : la MDMA. Invitée Anne Coppel, sociologue spécialisée dans la politique des drogues, fondatrice de l’association française de réduction des risques.
Ce dérivé de l’amphétamine est le composant principal de celle qu’on appelle aussi « pilule de l’amour », l’ecstasy. Une drogue de synthèse, devenue l’emblème de la culture techno dans les années 1980, qui connait depuis 2010 un renouveau explosif, hors du cercle restreint des clubbeurs et des ravers.
Bon marché, fun, réputée inoffensive, la meilleure amie des fêtards, Molly, comme on l’appelle aussi, n’est pourtant pas sans risques.
Mais le chimiste qui popularisa la MDMA en 1976, Alexander Shulgin, était loin d’imaginer le destin que sa molécule allait connaître. Loin des beats et des pistes de danse, celui qui dédia sa vie à la synthèse de substances psychoactives, préconisait en réalité un usage thérapeutique de la MDMA.
https://youtu.be/1zku1uIVKfI
Du laboratoire californien de Shulgin aux discothèques britanniques, de la Maison Blanche aux cabinets de psychiatres, de Berlin à Paris, retour sur les débuts d’un règne controversé. Celui d’une molécule aux usages tout à la fois bienfaisants et néfastes, qu’on connait mieux sous le nom d’ecstasy, la MDMA.
Invitée Anne Coppel
Anne Coppel est sociologue spécialisée dans la politique des drogues et militante associative, elle a fondé l’AFR, l’association française de réduction des risques.
Ressources :
- Les drogues, Que sais-je ? PUF, 2005
- Drogues store, Dictionnaire rock, historique et politique des drogues, d’Arnaud Aubron, Don Quichotte, 2012
- Fabrice Drouelle Journaliste
- Christophe Barreyre
- Benjamin Riquet Réalisateur
- Jeanne Mayer rédactrice
- Valérie Priolet Attachée de production
- Murielle Perez Programmatrice musicale
Source : France Inter