Une étape historique : la première expédition légale de cannabis
Dans une avancée historique, la première expédition légale de cannabis en provenance de la ville de Chauen, au Maroc, est devenue une réalité. Cette opération révolutionnaire a été récemment menée depuis une unité de transformation et d’exportation située dans la zone communautaire de Bab Berred.
Une destination prometteuse : les entreprises internationales
Selon des sources locales consultées par les médias, cette expédition pionnière a pour destination des entreprises internationales. Ces entreprises ont l’intention d’utiliser le cannabis marocain pour la production de produits médicinaux et cosmétiques. Cette étape marque un tournant majeur pour l’industrie marocaine du cannabis.
Le fruit d’une réglementation progressive
L’exportation légale de cannabis depuis le Maroc est le résultat d’un projet de réglementation de la culture du cannabis dans le pays. Les autorités marocaines ont mis en place un cadre juridique pour encadrer la culture et la commercialisation du cannabis à des fins médicales et industrielles.
L’expansion à l’échelle nationale et internationale
Dans les semaines et les mois à venir, le gouvernement marocain prévoit de prendre des mesures pour faciliter l’exportation de cannabis à travers des expéditions légales. Ces mesures ne se limiteront pas à l’approvisionnement des entreprises locales, mais elles s’étendront également aux entreprises internationales situées en dehors des frontières du Maroc.
L’implication des agriculteurs de la région
Pour mettre en œuvre cette initiative ambitieuse, le gouvernement a autorisé de nombreux agriculteurs situés dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima à cultiver du cannabis. Ces agriculteurs seront les principaux fournisseurs de matière première pour les entreprises spécialisées dans la transformation du cannabis en médicaments et produits cosmétiques.
La légalisation de la culture du cannabis à des fins industrielles
Le processus de légalisation a commencé au début de ce mois lorsque les dix premiers permis ont été délivrés aux agriculteurs pour cultiver du cannabis à des fins industrielles et d’exportation. Cette étape cruciale est survenue après la ratification en juin 2021 de la mesure qui légalise la culture et la commercialisation du cannabis à des fins médicales et industrielles.
Le rôle de l’Agence Nationale de Réglementation des Activités liées au Cannabis (ANRAC)
L’Agence Nationale de Réglementation des Activités liées au Cannabis (ANRAC) a joué un rôle central dans ce processus. Elle a expliqué que cette décision était conforme à la Loi 13-21 sur l’usage licite du cannabis. L’ANRAC a également annoncé son intention d’autoriser d’autres agriculteurs à l’intérieur du « périmètre réglementaire » situé entre les provinces d’Al Hoceima, Chefchaouen et Taunate. Il s’agit d’un processus de reconversion des cultures illicites vers une culture légale.
Stimuler l’industrie locale et mettre fin à la production de haschisch
Cette initiative vise à stimuler l’industrie locale en exploitant le potentiel du cannabis marocain pour la production de médicaments et de produits cosmétiques. En parallèle, elle cherche à mettre un terme au phénomène de production de haschisch dans la région, en canalisant la culture du cannabis vers des activités légales et économiquement bénéfiques.
En conclusion, l’exportation légale de cannabis depuis le Maroc est une étape significative pour l’industrie et l’économie du pays. Elle démontre l’engagement du gouvernement marocain à réglementer le secteur du cannabis et à ouvrir de nouvelles opportunités commerciales, tout en mettant fin aux pratiques illicites associées à la production de haschisch. Cette évolution représente un potentiel considérable pour le Maroc, tant sur le plan national qu’international, et pourrait contribuer à renforcer l’économie du pays.
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