Ah, voilà encore une annonce du ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, qui nous laisse perplexe et agacés. Cette fois-ci, il nous parle d’un statut « ad hoc » pour le cannabis médical, comme s’il s’agissait de la solution miracle à tous nos problèmes. Mais sérieusement, comment peut-il nous assurer qu’il n’y aura pas de rupture de traitements post-expérimentation, quand il n’y a même pas de budget dédié ?
Un cadre ad-hoc, vraiment ? C’est juste un joli terme pour dire qu’ils vont pondre quelques règles spécifiques sans toucher aux règles générales qui sont censées nous protéger. C’est comme si on nous disait : « On va gérer votre santé de manière temporaire, mais on ne sait pas vraiment comment ni avec quel argent, alors soyez patients et attendez que ça se passe. »
Et quand il parle de créer ce cadre en janvier pour le cannabis médical, on peut parier que cela signifie encore plus d’attente et d’incertitude pour les patients qui en ont désespérément besoin. On nous dit que cela inclura des règles sur la production, la distribution, la prescription, et tout le reste, mais où est l’argent pour mettre tout cela en place ? Comment vont-ils assurer un suivi efficace sans budget dédié ?
C’est typique de notre gouvernement, promettre monts et merveilles sans fournir les ressources nécessaires pour que cela devienne une réalité. Et pendant ce temps, les patients qui comptent sur ces traitements médicaux sont laissés dans l’angoisse, sans savoir ce que l’avenir leur réserve. C’est tout simplement inacceptable.
Le ministre de la Santé ferait bien de mettre en place des actions concrètes plutôt que de jouer avec des mots et des cadres « ad hoc » qui ne résolvent rien. Les patients méritent mieux que des promesses vides et des annonces creuses. Il est temps d’agir, Monsieur Rousseau, au lieu de nous servir du vent !
Vidéo extraite de l’émission « Le 7/10 » diffusée sur France Inter le 3 octobre 2023, disponible dans son intégralité ici
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