Aux États-Unis, alors que les commerces ferment les uns après les autres, certains États et villes ont classé les boutiques vendant du cannabis parmi les « services essentiels », qui peuvent donc rester ouvertes.
C’est notamment le cas à San Francisco où la maire, London Breed, a déclaré: «Puisque le cannabis a des usages médicaux, les dispensaires seront autorisés à fonctionner, tout comme les pharmacies sont autorisées à le faire.» Les règles de distanciation sociale restent de mise : les employés et clients doivent rester à 1,8 m et se désinfecter les mains.
À New York, épicentre de l’épidémie, le gouverneur Andrew Cuomo a considéré les vendeurs de cannabis médical comme «fournisseurs médicaux essentiels». Dans les États du Nevada, Illinois, Michigan et Colorado, des règles sont en place pour que les dispensaires restent ouverts, si leurs propriétaires le souhaitent. Un éditorial du Wall Street Journal considère que ce n’est pas très sérieux : «I l n’existe pas d’activités “essentielles” qui rendent les gens malades », note le journal qui considère que fumer aggrave les risques pour les personnes immunodéprimées.
Source : vih.org