DROGUES : MARSEILLE EN ÉTAT DE CONFIANCE MODIFIÉ
La présidentielle approche et voici que débute la campagne élyséenne en mode « BAC Nord », la Macronie semblant découvrir l’injustice sociale et géographique en lieu et place de la Cité Phocéenne et les conditions de travail de ses forces de l’ordre.
Marseille n’a pourtant rien d’unique en la matière et les banlieues abandonnées de tant d’autres métropoles françaises pourront s’étonner de ne pas bénéficier de la même attention. Faudra-t-il que là-bas aussi les armes s’expriment plus encore pour que ces quartiers tout aussi délaissés entrevoient une issue ?
Ce qui ronge les quartiers populaires, ce sont bien les trafics. Ils corrompent la jeunesse autant que les forces de l’ordre amenées à pratiquer des méthodes pas bien « républicaines » (cf affaire BAC Nord). Pas plus que l’État la police n’est exemplaire en la matière.
Et contrairement aux propos absurdes de l’archevêque de Marseille, Mgr Aveline, la responsabilité n’incombe pas aux usagers mais bien au gouvernement, allié objectif des trafiquants dont il dynamise l’activité.
Contrairement au dogme prohibitionniste, la légalisation ne prétend pas à une société sans drogues mais à une société en paix avec les drogues et ses amateurs. La légalisation est bien le seul moyen de lutter efficacement contre les ravages… de la PROHIBITION !
Fédération des CIRC