Paris, France – Alors que nos amis allemands se préparent à accueillir le cannabis en toute légalité ce 1er avril, la France a décidé de montrer qu’elle aussi peut se mettre au vert avec humour et panache.
Face aux moqueries allemandes concernant la prohibition à la française, le gouvernement français a décidé de réagir. Lors d’une conférence de presse dirigée par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, celui-ci a annoncé : « Qu’il était grand temps que la France se détende et embrasse un changement nécessaire ».
Mais l’événement le plus inattendu se produisit lorsque, en plein discours, un punk hippie allemand, portant des bottes estampillées de feuilles de cannabis fumantes, donna un magistral coup de pied au cul de Darmanin, comme pour lui rappeler que dans ce nouveau paradigme européen et mondial, même les politiciens pouvaient être bousculés.
« Il est temps de passer au vert et d’abandonner nos vieilles idées sur le cannabis », a déclaré Darmanin avec assurance, malgré la surprise de l’incident.
Le même Darmanin, qu’il y a encore peu qualifiait le cannabis de « merde », annonce fièrement le lancement de « l’Opération Place à la Weed », une initiative destinée à donner un coup de frais à la politique des drogues de la France.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, se tenait devant les caméras, son expression grave trahissant un mélange de frustration et de détermination. La récente déclaration controversée de son homologue, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti, avait provoqué un tumulte médiatique sans précédent. Darmanin savait qu’il devait intervenir pour clarifier la position du gouvernement.
« D’abord, je tiens à souligner que je ne cautionne en aucun cas les propos tenus par mon collègue, Monsieur Dupond-Moretti, » déclara-t-il d’une voix ferme. « Dire que ‘le joint du samedi soir a le goût du sang séché sur le trottoir’ est une analogie choquante et stigmatisant pour les consommateurs, qui ne reflète pas la réalité. La vérité, tout le monde la sait bien aujourd’hui, c’est notre politique répressive et dépassée des drogues qui a le goût du sang séché. Les coupables c’est nous ! Notre politique de sécurité publique se doit de reposer sur des bases solides et respectueuses de l’État de droit, ce qui n’est absolument pas le cas aujourd’hui».
Il marqua une pause, prenant une profonde bouffée sur le gros spliff que le punk hippie lui a laissé discrètement, avant de poursuivre. « En ce qui concerne les opérations ‘places nettes’, je reconnais que les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. Ces actions ont certes permis de démanteler certains réseaux criminels, mais elles n’ont pas solutionné les racines profondes du problème. Elles n’ont pas répondu aux enjeux que notre société mérite».
Darmanin sentit une vague de détermination l’envahir ( peut-être la profonde bouffée précédente ou le coup de pied au cul !), poursuit son discours : « C’est pourquoi je propose immédiatement de remplacer ces opérations par quelque chose de plus efficace et en phase avec les réalités contemporaines. Nous devons opérer un changement radical dans notre approche. C’est pourquoi je lance officiellement dès aujourd’hui les opérations place à la Weed ».
Il savait que cette annonce ne manquerait pas de susciter des réactions, mais il était convaincu que c’était la voie à suivre.
« Nous devons reconnaître que la consommation de cannabis est une réalité dans notre société. Plutôt que de la combattre avec des moyens inefficaces, nous devons réguler et contrôler cette industrie. Les opérations « place à la Weed » viseront à établir des normes de sécurité et de qualité, tout en asséchant les sources de financement des réseaux criminels ».
Darmanin savait que cette proposition ne serait pas facile à mettre en œuvre tellement les lobbies prohibitionnistes sont puissants, mais il était prêt à relever le défi. Pour lui, « c’était le moment de prendre des décisions audacieuses pour construire un avenir plus sûr et plus juste pour tous ».
« L’Opération Place à la Weed » adoptera une approche plus légère et décontractée. Voici quelques-unes des mesures clés de cette opération :
- Des jardins publics « Weed-amicale » : Des espaces verts spécialement aménagés seront ouverts au public pour profiter de moments de détente en toute légalité. Des concerts, des expositions artistiques et des ateliers de méditation seront organisés pour créer une ambiance relaxante et conviviale.
- Des distributeurs de weed dans les parcs : Pour faciliter l’accès au cannabis, des distributeurs automatiques seront installés dans les parcs et les espaces publics, offrant une sélection de variétés locales et biologiques. Les consommateurs pourront ainsi profiter d’une pause bien méritée en plein air.
- Des concours de joints artistiques : Pour célébrer la créativité et l’ingéniosité, des concours seront organisés pour désigner le joint le plus artistique et original. Les gagnants se verront remettre des prix spéciaux, tels que des billets pour des festivals de musique ou des séjours dans des centres de bien-être.
- La création de la « Route du Cannabis » : Inspirée des routes du vin, la France lancera la première « Route du Cannabis », offrant aux visiteurs la possibilité de découvrir les différentes variétés de cannabis cultivées dans le pays, ainsi que les traditions et les savoir-faire locaux.
« Opération Place à la weed » promet de transformer la France en un véritable paradis vert où la détente et la convivialité seront au rendez-vous. Alors que nos amis allemands célèbrent leur nouvelle liberté, la France prouve une fois de plus qu’elle aussi peut embrasser le changement avec humour et légèreté.
En cette journée du 1er avril, rappelons-nous que parfois, la meilleure réponse aux défis est simplement de rire et de s’amuser. Et avec « l’Opération Place à la weed », la France nous montre qu’elle sait faire les deux avec brio !
Lire aussi :
Pour un Etat dealeur, par Luc Le Vaillant
Cannabis : L’Allemagne devient le troisième pays européen à légaliser
Source de l’image de couverture