Coronavirus. Trois questions autour du cannabis à Brest

Le confinement lié à la pandémie de coronavirus Covid-19 a aussi des incidences sur le cannabis à Brest (Finistère). Le produit se raréfie et les prix augmentent. Les dealers, eux, se font également plus rares. Pour autant, l’envie de fumer est toujours bien là pour certains consommateurs. Prise en charge, conséquences pour les consommateurs dépendants, symptômes… Ouest-France répond à trois questions sur le cannabis à Brest.

Comment demander de l’aide ?

À Brest, les centres de soins en addictologie et le centre ADI (Accueil drogue information) sont ouverts. L’accueil téléphonique permet de diriger vers une consultation à distance ou physique, en respectant les mesures barrières. Estelle Conq et Anaëlle Billant, médecins spécialisées en addictologie à la fondation Ildys, préconisent aussi d’appeler le médecin traitant. Il est également possible de se tourner vers le numéro de Drogues info service, au 0 800 23 13 13.

Quelles conséquences pour les consommateurs dépendants ?

Chez Ty-Yann, les séjours post-cure ont été interrompus à cause de la crise sanitaire. « On poursuit les consultations à distance, précisent les deux docteures. On s’adapte pour maintenir le lien avec le patient. C’est une situation inédite, exceptionnelle. »

Les ordonnances délivrées avant le confinement sont automatiquement renouvelables auprès des pharmacies.

Quels symptômes ?

« Il y a différents types de dépendance, psychique ou physique, expliquent les spécialistes. Pour un consommateur occasionnel, en confinement strict, le risque est moindre. »

Pour une personne sujette à l’addiction, ça peut se traduire par un effet de manque, des signes très généraux de tension, d’agitation et de troubles du sommeil .