Partager la publication « De la pandémie du sida à celle du Covid-19 : entretien avec Anne Coppel, fondatrice de l’Association française de réduction des risques et présidente du collectif « Limiter la casse » »
Après six semaines de confinement, l’entretien qui suit, conduit pour la Société Louise-Michel par Philippe Valls, apporte sur la situation actuelle un éclairage inédit : quels enseignements peut-on tirer des actions qui ont permis de revoir les croyances collectives sur lesquelles était fondé le système de soins concernant les toxicomanes et les victimes du sida ? Deux principes ont permis de limiter les risques de transmission du sida : d’abord, il appartient à chacun de choisir comment il veut protéger sa santé ; ensuite, il appartient à la collectivité de donner à chacun les moyens de faire ses choix. Or aujourd’hui, dans le cadre du Covid-19, tous les moyens n’ont d’évidence pas été donnés puisque l’État a été incapable de distribuer à la population les masques nécessaires à sa protection. Sa propagande a même expliqué pendant un temps l’inutilité du port du masque… Du coup, la gestion de l’épidémie par le confinement repose entièrement sur l’autorité médicale et la domination d’État, là où la lutte contre le sida et l’histoire des drogues démontrent que la responsabilité individuelle et la solidarité collective sont plus efficaces que la contrainte et les sanctions.
Cet entretien n’ayant pu être filmé dans des conditions techniques acceptables, nous avons opté pour un enregistrement audio.
Source : societelouisemichel.org
J’espère que dans un avenir proche, tous les acteurs de défense des Consommateurs de psychotropes, vont se réunir et mettre en commun leurs recherches sur l’emploi du mot « Usager » qui à mon sens devrait disparaître de leur langage. Voyons plus loin, vers une société qui porte de la considération aux consommateurs de psychotropes, parce que ce sont des Citoyens, que ces citoyens doivent être considérés, intégrés et ayants des droit. Des droits futurs, et des garanties, ceux des « Consommateurs ». Se référer à touts les articles de lois qui protège le « Consommateur » et mesurer la différence avec ce que qu’est un « Usager ». Une patient, un malade qui bénéficie d’un service, celui des acteurs de l’état. Dans ce Thème, je me veux prévoyant, je souhaite anticiper cette transformation dans les mentalité parce que c’est très difficile de le faire comprendre et accepter.
Ensuite vient le mot Drogue.. Drogue n’a rien à faire dans notre langage, le mot drogue est un terme, il caste.
Le terme « usager » nous semble plus approprié, plus sain, que « consommateur » terme qui nous réduit à de banal(e)s utilisateur(trice)s de marchandises. Mais c’est tout de même le vocable « cannabinophile » qui nous convient le mieux.