L’Illinois devient le 11e Etat américain à autoriser la vente de marijuana pour les personnes de plus de 21 ans.

Des centaines de clients se pressaient aux premières heures du jour, à Chicago pour acheter du cannabis légalisé mercredi dans l’Etat américain de l’Illinois. Devant les dispensaires de la troisième ville des États-Unis, les premiers enthousiastes se sont vu offrir briquets et goodies à l’effigie de la célèbre fleur verte.
Après la Californie il y a deux ans jour jour, le Colorado ou le Massachusetts, l’Illinois est devenu le 11e Etat à légaliser la consommation récréative de marijuana pour les personnes de plus de 21 ans.

« La fin d’une guerre de 50 ans »
Dans la ville d’Al Capone, qui fit fortune avec la prohibition de l’alcool, Robert Pritzker, le gouverneur de l’État a annoncé dans la foulée gracier plus de 11 000 personnes condamnées pour des délits mineurs liés à la consommation de cette drogue, se félicitant de « mettre fin à une guerre de 50 ans autour du cannabis ».
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« Aujourd’hui, nous avons fait un pas de plus vers la justice, alors que nous continuons à nous attaquer à la guerre contre la drogue et à son impact disproportionné sur les personnes de couleur », a abondé Kim Foxx, la procureure du comté de Cook.
Au Canada, le marché noir perdure
Au Canada voisin où le cannabis a été légalisé en octobre 2018, le boom économique attendu n’était pas encore au rendez-vous. « La première année a pâti de la lente ouverture des magasins, des difficultés à concurrencer le marché noir, d’un manque d’approvisionnement, de réglementations différentes en fonction des provinces et de restrictions sur le type de produits pouvant être légalement vendus », remarquait Jessica Rabe du cabinet DataTrek, citée mardi par le site canadien francophone La Presse.
Source : Le Parisien