Des années 1950 aux années 1970 s’est opéré un gigantesque trafic d’héroïne entre la France et les États-Unis ayant Montréal comme plaque tournante. L’alliance de diverses organisations criminelles et d’un nombre incroyable de trafiquants français, canadiens et américains avait alors permis de mettre en place le plus important trafic de drogue jamais réalisé pour l’époque, un réseau mythique aujourd’hui connu sous le nom de la French Connection. Stéphane Berthomet retrace dans ce balado l’histoire de ce réseau et met en lumière les rôles méconnus qu’y ont joués Montréal et certains Québécois.
Un podcast de Stéphane Berthomet, réalisé par Cédric Chabuel.
Une coproduction France Culture et Radio-Canada
1. Aux sources de la « French »
En s’intéressant aux sources de la French connection, on apprend qui sont les principaux acteurs de ce trafic international d’héroïne entre la France et les États-Unis. Stéphane découvre alors le rôle essentiel et oublié qu’à joué le Québec dans le plus grand trafic de drogue de l’après-guerre.
2. Cuba et le triangle de l’héroïne
Des trafiquants français opèrent depuis Cuba et les réseaux de criminels s’organisent en formant un système d’importation triangulaire entre la France, l’Amérique centrale et le Québec, pour faire entrer par tous les moyens des tonnes d’héroïne aux États-Unis.
3. Vagues d’arrestations
Tandis que les filières se multiplient et que les quantités de drogue importées ne cessent d’augmenter, plusieurs criminels importants sont dans le collimateur des policiers américains et canadiens. Les vagues d’arrestations désorganisent les trafiquants sans parvenir à mettre les commanditaires des filières hors d’état de nuire.
4. La fin de la « French » et sa succession
Les policiers américains, canadiens et français intensifient leur collaboration et la pression monte sur les familles mafieuses, tant à Marseille qu’à Montréal. Des parrains et des criminels au coeur de la French sont arrêtés, non sans quelques rebondissements ! L’entraide internationale a porté ses fruits, même si certains réseaux criminels vont continuer d’être actifs dans le trafic durant plusieurs décennies.
Source : Franceculture.fr