C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de Jean-Pierre Bacri.
En 1993, il avait gentiment répondu à la sollicitation du CIRC en acceptant, enthousiaste, de signer L’appel du 18 Joint que nous relancions alors.
En octobre dernier, il nous remerciait de le solliciter à nouveau dans le cadre d’une opération visant à célébrer le 30ème anniversaire de notre association, nous confiant, hélas, « ne pas être très en forme en ce moment [et] bien incapable de m’occuper d’autre chose que de moi-même », ajoutant « bonne suite dans vos projets. » Nous ignorions alors le mal qui le rongeait.
Dans la plupart des films réalisés avec sa compagne d’alors, Agnès Jaoui, l’usage du cannabis y était présenté de façon tout à fait intégré, à l’image de se qui se passe dans notre société. Le couple ne se cachait pas, par ailleurs, d’en être amateur en un rituel d’écriture notamment. En cela nous le considérions non seulement comme un acteur exceptionnel mais aussi comme un cannabinophile aguerri.
Le CIRC s’associe à la douleur de sa famille et de ses proches.