Vendredi 18 septembre 202
Les entreprises britanniques et étrangères spécialisées dans le cannabis thérapeutique ou les produits dérivés de l’huile de cannabis ont la possibilité d’être admises à la Bourse de Londres, a estimé vendredi le régulateur des marchés.
Pour des entreprises similaires mais étrangères, la procédure est un peu différente. Elles pourront entrer en Bourse mais le régulateur s’assurera que la réglementation dans leur pays d’origine est compatible avec celle du Royaume-Uni, afin d’éviter notamment toute contravention à la loi britannique.
Enfin, le cannabis récréatif restant non autorisé au Royaume-Uni, les entreprises qui en proposent et sont basées dans des pays où il est légal ne pourront pas s’introduire à la Bourse de Londres. Le FCA précise que l’ensemble de ses recommandations vont faire prochainement l’objet d’une consultation avec les professionnels du marché.
Le Royaume-Uni pourrait donc suivre la voie ouverte par l’Amérique du Nord, Canada et États-Unis, qui accueille déjà sur les marchés boursiers à Toronto et New York nombre de sociétés spécialisées dans le cannabis thérapeutique. Le Canada abrite même en Bourse des producteurs de cannabis récréatif. Le pays est devenu le deuxième pays au monde à légaliser cette drogue douce le 17 octobre 2018, cinq ans après l’Uruguay.
Après une phase d’euphorie boursière en 2018 pour les sociétés liées à l’industrie du cannabis, le soufflé est vite retombé, en raison de projections trop optimistes, de problèmes de gestion, de ratés dans la commercialisation ou de la concurrence du cannabis illégal, qui reste par endroits moins cher.
Source : Terre-net.fr