Des internautes pointent les liens entre la mairie de Paris et l’association « Techno Plus » qui était présente à la rave-party du Nouvel an à Lieuron (Ille-et-Vilaine). L’opposition à la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, s’étonne de voir une structure, subventionnée par la Ville, associée à une fête organisée « en dépit des consignes sanitaires » en période de pandémie, dénonce Rachida Dati.
La rave-party du Nouvel an, qui s’est déroulée à Lieuron en Ille-et-Vilaine, du 31 décembre au 2 janvier, n’en finit plus de faire causer. Cette fois, c’est à Paris que la polémique rebondit, selon nos confrères du Parisien.
Une association subventionnée par la mairie de Paris
En cause ? La présence à cette fête de l’association « Techno Plus » subventionnée par la Ville de Paris. Sur les réseaux sociaux, plusieurs messages ont pointé les liens entre cette association et l’équipe d’Anne Hidalgo.
« Oui, nous avons versé 37 000 € à Techno Plus en 2019, et 19 000 € en 2020 », a répondu Frédéric Hocquard, adjoint chargé du tourisme et de la vie nocturne, cité par le quotidien.
Prévention sur les stupéfiants
L’association, issue du mouvement musical techno, mène un travail de prévention sur les stupéfiants et les comportements à risques. « Elle met en place dans les fêtes (free party, rave, festival, club…) des stands d’informations, une mise à disposition d’outils de prévention et l’assistance aux fêtards. »
C’est à ce titre qu’elle était présente à Lieuron la semaine dernière. « Nous avons été présentés à tort comme les organisateurs », déplore un membre de l’association qui affirme que le dialogue avec l’Agence régionale de santé (ARS) de Bretagne, a été constructif.
« Un événement illicite », dénonce Rachida Dati
Rachida Dati, maire LR du 12e arrondissement, et présidente du groupe « Changer Paris », se dit surprise « de découvrir qu’une association, régulièrement subventionnée, disposait d’un stand lors de cet événement illicite », organisé « en dépit des consignes sanitaires les plus élémentaires ». Le groupe d’opposition aimerait que « les responsables de cette structure soient invités à venir s’expliquer avant tout examen d’une éventuelle nouvelle demande de subvention ».
Source : Ouest-france.fr