Comme pour l’alcool, les conducteurs ne doivent pas prendre le volant lorsqu’ils ont consommé du cannabis, car ses effets sur le cerveau peuvent affecter la conduite d’un véhicule routier.
Les effets du cannabis varient selon plusieurs facteurs et peuvent durer plusieurs heures après la consommation. Le cannabis affecte grandement les fonctions liées à la perception et les fonctions psychomotrices, qui sont nécessaires à la conduite automobile. Par exemple, une personne qui conduit avec les facultés affaiblies par le cannabis peut avoir :
- de la difficulté à se concentrer et à rester attentive à l’environnement routier (ex. : omettre de respecter les panneaux de signalisation) ;
- un temps de réaction plus long et des réflexes plus lents (ex. : freiner moins rapidement) ;
- une diminution de la capacité à bien percevoir l’environnement ;
- de la difficulté à maintenir une trajectoire en ligne droite ;
- des problèmes de coordination ;
- une diminution de la capacité de jugement.
Les personnes qui conduisent un véhicule sous l’effet du cannabis ont presque 2 fois plus de risques d’avoir un accident de la route que celles qui n’en ont pas consommé. Les conducteurs qui consomment de l’alcool et du cannabis à la même occasion augmentent grandement leur risque d’être impliqués dans un accident.
Source : encadrementcannabis.gouv.qc.ca