Les dealers de drogue rivalisent d’ingéniosité afin d’offrir de nouveaux services à leurs clients. Cela va de la livraison à la mise en place de programmes de fidélité.
Le trafic de drogue semble s’adapter aux nouveaux modes de consommation. Si on peut se faire livrer d’un simple clic un repas, il en va aujourd’hui de même avec la cocaïne et le cannabis, qui n’ont jamais été aussi faciles d’accès, selon un rapport de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies. On parle ainsi d' »ubérisation de la drogue ».
Début février, un journaliste de M6 commande son repas et au moment d’ouvrir le sac où se trouvaient les plats, il découvre une carte avec inscrit : « Intéressé cocaïne ». Le journaliste mène l’enquête et commence par appeler le numéro laissé sur la carte. « Non mais c’est fait exprès… c’est fait exprès », explique la voix au bout du fil.
« Vous posez beaucoup de questions, vous allez me voir en face (…) On parlera en face, c’est mieux non ? », propose sans se démonter le dealer. « Enregistrez mon numéro, vous me dites ce que vous voulez et je passe. J’ai deux jobs de toute manière », indique le livreur.