L’information est tout sauf anecdotique. L’Agence mondiale antidopage (AMA) annonce avoir revu son code antidopage afin de l’adapter avec une plus grande pertinence à la réalité de la société. La principale modification concerne l’usage des drogues dites « récréatives ». Elles feront désormais l’objet de sanctions allégées en cas de contrôle positif en dehors d’une compétition. Actuellement, un athlète positif à une drogue récréative peut être suspendu jusqu’à deux ans pour une première infraction. A partir de l’an prochain, le nouveau code mondial antidopage tiendra compte des circonstances et, surtout, la suspension sera nettement réduite. Un contrôle positif « en dehors du cadre d’une compétition » à un produit « qui n’a pas de rapport avec une amélioration de la performance » sera accompagnée d’une suspension de trois mois. Elle pourra même être encore allégée, seulement un petit mois, si le fautif « effectue un programme de traitement approuvé par l’organisation antidopage ». En clair, s’il est en cure de désintoxication.