NOMINATION POUR LE PRIX NOBEL DE LA PAIX 2021
GRAND BOUQUET CANNABIQUE DE DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS ET DES CITOYENS
#AuChanvreCitoyens!
Véronique Casamia (1966) France, mère et cannactiviste
Start. J’ai grandi entourée de ma mère et grand-mère. Mon escroc de père, en prison où en vadrouille, était mon héros, mon Arsène Lupin. A un moment donné, il a oublié que nous existions, ma sœur et moi. Quand il a réapparu, c’était moi qui ne voulais plus être quelqu’un de bien, pour lui faire du mal. Vers mes 15 ans, c’était moi, maintenant, la plus forte ! Je ne voulais pas que mon père soit fier de moi, il m’avait fait trop mal. A l’école j’ai toujours été dans « les fouteurs de merde » et j’ai eu une super scolarité. Je me suis vraiment bien amusée, j’ai toujours été joyeuse de vivre, même si j’étais triste, mais fallait pas que ça se voit.
Expériences. En 1982 je commence ma carrière de toxico et c’est parti pour longtemps. Ce n’est que quand mon père est mort en 1993 que j’ai commencé à me dire qu’il fallait que j’arrête. Ça n’est pas venu de suite mais ça a été le déclic. J’ai rencontré le CIRC (Collectif d’Information et de Recherche Cannabique) l’année suivante et je me suis épanouie. Quand en 1997 je suis devenue maman célibataire – larguée à 2 mois de grossesse – j’ai arrêtée l’héroïne, le cannabis m’a donné la force d’y croire, de victime tu deviens guerrière. Comme mon bébé avait du mal à sortir, l’infirmière a voulu me faire une injection de morphine mais j’ai refusé. Alors elle m’a ramené, après accord du médecin, mon paquet de « cigarettes ». Une demi-heure après avoir fumé, mon Bébé était né. Aujourd’hui il fait son agrégation philo.
Ma formation cannabique je l’ai fait en autodidacte. En 1995 j’étais « Ambassadrice de France » à la Maison de Paix de Drogues à Amsterdam, l’année après j’avais un Contrat emploi solidarité (Ces) avec le CIRC et en 1998 j’suis devenue vendeuse à Chanvre et Cie à Paris. C’était la préparation idéale pour mon travail d’auto-entrepreneur avec P’tit Musée du Chanvre in the Street, sur les marchés et campings du golf de St Tropez, de 2009 à 2017. Depuis je développe mon projet d’un Cannabis Club à Cogolin, notamment pour le cannabis thérapeutique.
J’ai une ordonnance de Bedrocan© (société pharmaceutique néerlandaise) fait depuis 4 ans par mon docteur tous les 28 jours. L’envoi à partir des Pays-Bas est interdit mais l’ordonnance peut me protéger de la police.
Motivation. Quand j’ai rencontré l’héroïne, cela a été « magique », je m’en foutais de tout, plus jamais mal à mon p’tit cœur, l’héro a tout anesthésié. Je me sentais forte d’être comme morte. Heureusement le cannabis a croisé ma route et je me suis mise à aimer la vie !!! Le cannabis m’a sauvé la vie, maintenant c’est à moi à me battre pour le cannabis.
Le cannabis c’est mon combat de vie.
#AuChanvreCitoyens!