Une opération conjointe des polices nationale et municipale s’est tenue, jeudi 26 mars 2020, place Arnaud-Bernard où, en dépit du confinement lié au coronavirus, le trafic perdure.
Faut-il y voir un lien de cause à effet ? Depuis quelques jours, l’association des commerçants du quartier Arnaud-Bernard, dans le centre-ville de Toulouse, s’inquiétait de voir les mesures de confinement foulées au pied quotidiennement dans leur secteur. Et ne se privait pas d’en alerter les autorités.
Malgré la crise sanitaire, les trafics perdurent
En clair, en dépit des amendes encourues – 135 euros, jusqu’à 1500 euros en cas de récidive, et jusqu’à 6 mois de prison pour trois récidives dans le même mois – les trafics de cigarettes et de produits stupéfiants perduraient.
Des petits groupes arpentaient le pavé (comme notre illustration le laisse voir, ndlr), les gens se frôlaient, se touchaient, comme si de rien n’était. Une hérésie en matière de santé publique et de sécurité sanitaire.
Grosse opération de police
Jeudi 26 mars 2020, une opération conjointe menée par la police nationale et la police municipale s’est tenue sur et aux abords de la place Arnaud-Bernard, jusque sur les boulevards.
Au total, une trentaine de policiers ont procédé à près de 300 contrôles, entre 10 h 30 et midi. Piétons, véhicules, passagers des bus, des taxis, des Uber… Environ 10% d’entre eux ont entraîné une verbalisation à 135 euros. Un policier indique :
Nous avions déjà mené un contrôle dans ce secteur la veille au soir. Mais également aux Izards, dans le centre-ville, à Saint-Michel, au Mirail… Occuper le terrain permet aussi de déstabiliser le trafic. Mercredi soir, un contrevenant a été contrôlé pour la deuxième fois pour une infraction liée au non respect du confinement.
Il a reçu une convocation à se présenter devant le tribunal de police et encourt jusqu’à 1500 euros d’amende.
Source : actu.fr