Twitter va autoriser les publicités pour le cannabis et les produits à base de THC aux États-Unis.
Twitter a mis à jour sa politique pour permettre une plus grande promotion du contenu et de la publicité liés au cannabis, qui était auparavant restreinte par les directives de la politique.
BREAKING NEWS 📢@Twitter has announced major policy changes effective immediately:
Now allowing #cannabis advertisers to promote content for CBD, THC and cannabis services across the USA, officially becoming the largest 420-friendly social network. https://t.co/vXhv3vUMjD
— ADCANN (@adcannca) February 15, 2023
Dans le cadre de la politique mise à jour, Twitter autorise désormais les contenus publicitaires et promotionnels liés aux produits et services légaux du cannabis, ainsi que les contenus favorisant l’éducation et la recherche sur le cannabis.
Plus précisément, les nouvelles règles permettront aux annonceurs de promouvoir la préférence de marque et le contenu informatif lié au cannabis pour les catégories de produits et de services suivantes :
- CBD (Cannabidiol) et produits cannabinoïdes similaires.
- THC (Tetrahydrocannabinol) et produits similaires.
- Produits et services liés au cannabis. Les exemples incluent, mais ne sont pas limités à : services de livraison, laboratoires, technologie de culture, moteurs de recherche, événements, etc.
Comme le souligne Adcann, les entreprises, les marques et les fournisseurs de cannabis américains devront passer par un processus d’approbation des annonceurs Twitter pour s’assurer qu’ils sont légitimes et éduqués sur la plateforme. Une fois approuvés, les spécialistes du marketing du secteur auront accès à l’ensemble des produits publicitaires de Twitter, notamment les tweets promotionnels, les opportunités de promotion de produits, les prises de contrôle spécifiques à un lieu, les parrainages de vidéos en continu et les fonctions de publication des partenaires.
Toutefois, la politique de Twitter interdit toujours la promotion de drogues illégales ou d’attirail de drogues, ainsi que tout contenu faisant la promotion ou l’apologie de la consommation de drogues.
Twitter se distingue des autres plateformes de médias sociaux
La politique de Twitter s’écarte aussi clairement de la position anti-cannabis plus prononcée d’autres plateformes de médias sociaux.
Par exemple, Facebook n’autorise pas la publicité pour le cannabis ou les produits connexes sur sa plateforme. Cela est dû au fait que le cannabis est toujours illégal en vertu de la loi fédérale aux États-Unis, où se trouve le siège social de Facebook. À ce titre, les politiques publicitaires de Facebook interdisent la promotion de tout produit ou service illégal, y compris le cannabis et les produits connexes.
Il existe quelques exceptions limitées à cette politique, comme les publicités pour le chanvre industriel ou la défense de la légalisation du cannabis, mais ces publicités sont soumises à des réglementations strictes et doivent être conformes aux lois locales et aux politiques publicitaires de Facebook. Il est important de noter que les politiques et réglementations en matière de publicité peuvent varier d’un pays à l’autre et d’une région à l’autre. Il peut donc y avoir des échappatoires ou des solutions de contournement dans les régions où ces politiques ne sont pas expressément interdites.
La mise à jour de la politique de Twitter reflète l’acceptation et la normalisation croissantes du cannabis dans de nombreuses régions du monde, ainsi que la reconnaissance croissante des avantages médicaux et thérapeutiques du cannabis. Elle donne également l’occasion aux entreprises et aux défenseurs du cannabis d’utiliser les médias sociaux pour promouvoir leurs produits et leurs idées, et de s’adresser à un public plus large.
Rien ne permet de savoir si la politique de Twitter est gravée dans le marbre, mais la société se réserve traditionnellement le droit de modifier ou d’apporter d’autres mises à jour ou changements à ses politiques publicitaires à l’avenir. En outre, la légalité du cannabis varie selon les juridictions, et les entreprises et les particuliers doivent s’assurer que leurs activités promotionnelles et publicitaires sont conformes aux lois et réglementations locales.
